Au nom du corps, du coeur et de l'esprit
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Le mot de l'éditeur
Frédéric Fournier

La santé est comme la richesse, il faut l'avoir dépensée pour l'apercevoir.
Nicolas Bouvier, L’usage du monde
 
Une invitation à risquer… telle est l’aventure que vous propose Caroline, l’auteure, au long de son ouvrage. Oserez-vous la suivre au gré de ses pérégrinations gruériennes, ancrage régional d’une préoccupation universelle, dans l’ombre du cancer ?
 
Une invitation à risquer… la menace et l’incertitude. Les personnes concernées utilisent souvent ces deux qualificatifs fort évocateurs pour définir ce qu’elles vivent lorsqu’elles sont confrontées à cette maladie mythique. Or, ceci nous concerne tous. Rares sont en effet les personnes qui n’ont jamais été touchées par ce fléau en tant que malade, famille, proche ou ami. Vous le savez peut-être mieux que quiconque.
 
Une invitation à risquer… d’en parler. Si le cancer ne se transmet pas telle une infection, il n’en demeure pas moins, symboliquement, puissamment contagieux. Le fait d’y penser ou d’en parler suffit-il à le déclencher ? Inquiétude d’autant plus présente qu’elle est refoulée. Omniprésent, que nous y pensions ou pas, que nous en parlions ou pas, il accompagne notre condition humaine au même titre que la mort, à laquelle il est par ailleurs si souvent associé.
 
Une invitation à risquer… d’y faire face. Enfouie ou pas dans les tréfonds des non-dits, nous souhaitons tous exclure et éjecter cette inquiétude de notre existence. Nous savons malheureusement que cela est impossible. Au travers des témoignages qu’elle relate, Caroline nous invite à chercher de multiples moyens de nous en accommoder, de vivre avec, de réduire cette menace et d’empêcher cette maladie d’envahir notre existence. S’il n’est pas possible de changer les faits, il en va tout autrement de la manière de les vivre et là, nous détenons un grand pouvoir d’influence. À vous d’en user.
 
Une invitation à risquer… les chemins de traverse. Comme le dit Nicolas Bouvier, écrivain et voyageur suisse ayant souffert de ce mal sournois : En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font place aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence. Quelle autre citation décrirait mieux ce voyage initiatique fait par l’auteure ? Elle s’ingénie à suivre pas à pas Suzanne, Denise ou encore Matéo et ses proches, dans leurs capacités de résilience, cette force vitale qui nous pousse à toujours retomber sur nos pieds. Ensemble, ils explorent des chemins de traverse riches de signification de vie et de guérison. Laissez-vous entraîner.
 
À mille lieues des trajectoires patients prédéterminées – le bon patient au bon moment au bon endroit – ces récits illustrent la singularité de chaque histoire, des choix et des perspectives de chacun. Chaque pas crée un chemin unique, guidé par les expériences du passé et le sens donné dans l’instant à son existence.
 
Une invitation à risquer… la rencontre. Suzanne, Denise, Matéo et bien d’autres encore font face à cette maladie avec, pour reprendre les paroles d’André Gide, force, joie, courage, clairvoyance et ténacité. Ils se démènent pour trouver des possibles. Ils nous enseignent ce que chacun d’entre nous devrait parfaitement mesurer, à savoir que la vie n’est pas éternelle et que chaque jour est précieux.
 
Je vous souhaite une lumineuse balade sur ces chemins sinueux, tortueux, émouvants parfois, enrichissants et captivants surtout.
 
Frédéric Fournier
Infirmier spécialisé en oncologie
et soins palliatifs.
Éditeur, les Éditions Aquilance.
Photo
Editeur
© 2016 Les Editions Aquilance, Marly
info@aquilance - www.aquilance.ch
Auteure
Caroline Mauron-Pharisa
info@aunomducorps.ch
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